A cause des coups d’Etat qu’ils ont connu en 2012, le Mali et la Guinée-Bissau n’ont plus droit aux privilèges de l’Africa Growth and Opportunity Act (AGOA). C’est un programme américain de coopération économique et commerciale avec l’Afrique instauré par le Congrès depuis l’an 2000. Il permet aux pays du continent d’exporter plus facilement leurs produits vers les Etats-Unis. Par cette voie, les Etats africains bénéficiaires trouvent des moyens supplémentaires d’assurer leur développement économique et d’amorcer des réformes. A la fin de chaque année, la liste de l’AGOA est mise à jour sur base des avancées ou des reculs démocratiques en Afrique. C’est pourquoi le Mali et la Guinée-Bissau ont été retirés des bénéficiaires. En mars, le président malien Amani Toumani Touré avait été renversé par des militaires. Ces derniers avaient justifié le coup de force par l’incompétence du chef de l’Etat devant l’avancée d’une rébellion au nord du Mali. Quelques semaines après le putsch malien, l’histoire se répétait en Guinée-Bissau. Le 12 avril, des militaires arrêtaient les élections présidentielles dans l’entre-deux tours. A côté de l’instabilité politique, ce petit pays d’Afrique de l’Ouest ne cesse de connaître la montée du narcotrafic. Ce, sans omettre la corruption institutionnalisée. Ces faits ont poussé les Etats-Unis à rompre toute coopération commerciale avec ces deux Etats ouest-africains.
Considérant la détresse humanitaire au nord du Mali et dans certains pays voisins, refuges de ses ressortissants, Washington apporte tout de même une aide humanitaire à Bamako. Les USA sont aussi prêts à contribuer à l’organisation des élections. L’AGOA n’a pas seulement été mise en place pour sanctionner mais également pour récompenser. Cette année, c’est la jeune République du Soudan du Sud qui intègre la liste des bénéficiaires de l’AGOA en raison des progrès réalisés dans le domaine de la démocratie.
les contraintes sont tellement contraignantes que ces AGOA et similaires sont de la poudre aux yeux. Les grandes puissances apaisent leur conscience et les dirigeants bluffent leur peuple. rigolade que tt ça
aide-toi le ciel t’aidera. Si les dirigeants africains ne font rien pour leurs peuples ce n’est ni l’AGOA, ni le PAM, ni rien qui pourra aider leurs pays à se démocratiser et a progresser economiquement