Au terme du premier sommet du forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) ténu à Doha, les principaux producteurs, dont la Russie, premier producteur mondial de gaz, et le Qatar premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL), ont appelé à mettre en place des prix plus équitables.
Ce sommet a été d’une importance majeure car il a permis aux 12 pays membres du FPEG de mentionner, dans leur déclaration finale, le besoin de parvenir à un prix équitable pour le gaz naturel sur la base d’une indexation aux prix du brut. Cette déclaration a pour objectif de poser les prémisses d’une parité des prix entre le gaz et le pétrole afin de stopper les disparités entre les cours des deux produits énergétiques. L’accent a également été mis sur l’importance des contrats gaziers en tant que moyen d’atteindre un mécanisme équilibré de partage de risque entre producteurs et consommateurs ainsi qu’à la consolidation de la coopération entre états membres et pays consommateurs dans le domaine technologique. On note également que l’Iran, dont le président Mahmoud Ahmadinejad n’a pas pu faire le déplacement au Qatar, a prévenu, par le biais de son ministre du pétrole, que les taxes perçues en occident sur les importations étaient susceptibles de déséquilibrer le marché.
Le FPEG détient près de 70% des réserves mondiales, incluant dans ses rangs la Russie, l’Iran, le Qatar, l’Algérie et le Venezuela. L’action du FPEG est confrontée à la méfiance des pays consommateurs qui craignent que cette structure exerce une influence sur les prix.