Depuis que la boîte de pandore Snowden a été ouverte, des révélations toujours plus incroyables les unes que les autres, ne cessent d’être mises en lumière. Le Washington Post vient de publier des informations stipulant que la NSA aurait mis en place un mécanisme de surveillance sophistiqué qui permettrait de réécouter tous les appels passés sur le territoire d’un pays sur une durée de 1 mois. Baptisé « Retro », ce système a été opérationnel et une puissance étrangère en ferait les frais actuellement. 100% des appels émis sont enregistrés même quand les numéros n’ont pas été au préalable mis sur écoute.
A la demande des autorités américaines, l’article n’a pas révélé le nom de la puissance étrangère qui subirait actuellement cette intrusion. Cependant, il fait allusion à la possibilité que 5 autres puissances étrangères soient également sous écoute.
La surveillance des Etats Unis sur le reste du monde demeure sans limites et les différentes révélations de Wikileaks et Snowden ont montré qu’elle ne faisait pas la différence entre pays alliés ou ennemis. Au début du scandale, le président US, Barack Obama, avait annoncé que la surveillance américaine était ciblée, que les personnes ordinaires ne constituant aucune menace pour la sécurité américaine n’était nullement espionnée.
Cette nouvelle révélation met à mal ces propos. Selon la Maison Blanche, l’autorisation d’espionner n’a été accordée que pour 6 cas extrêmes, notamment dans le cadre des menaces terroristes ou nucléaires.
L’espionnage reste très sensible et tous les pays sont conscients de l’avantage comparatif qu’il offre et toutes les puissances y ont recours, selon les limites de leurs moyens. La différence, c’est que les moyens utilisés par les Etats Unis sont colossaux et l’oncle Sam a acquis un avantage technologique considérable en la matière.