Selon les chiffres officiels publiés par l’institut de la statistique, l’économie turque, 17e économie mondiale a confirmé ses impressionnantes performances du début de l’année en réalisant 8,2% de croissance au troisième trimestre 2011, soit la deuxième plus importante croissance trimestrielle après celle de la Chine.
En effet, le produit intérieur brut (PIB) de la Turquie a haussé de 9,6% sur les neuf premiers mois de l’année, ce qui, en réalité, représente une augmentation de 1,7% en données de variations saisonnières. Si l’on considère les 12% de croissance du premier trimestre et les 8,8% du deuxième trimestre, il est une évidence que l’économie turque affiche une bonne dynamique de croissance et que les décisions politiques et monétaires prises par le gouvernement afin d’agir sur la croissance se sont avérées particulièrement efficaces.
D’après les prévisions du gouvernement turc, la croissance atteindra au total 7,5% pour cette année tandis que pour l’année prochaine, elle sera de 4%, une baisse justifiée par la crise de l’eurozone. Par contre, les inquiétudes persistent au sujet du déficit des comptes courants qui a encore augmenté, passant de 33,545 milliards de dollars à 65,057 milliards de dollars sur les dix derniers mois de l’année, soit une hausse de 94% comparé à la période équivalente de 2010. Le FMI s’est d’ailleurs déclaré préoccupé par la taille de plus en plus grandissante de ce déficit, qui pourrait représenter 10% du PIB en 2011.
Si la Turquie parvient à corriger le déséquilibre de ses comptes publics, son économie verra sa note relevée et confirmera sa stabilité et son dynamisme aux yeux de tous.