Suite à la mort mercredi d’un ressortissant libérien atteint du virus Ebola dans un hôpital au Texas, le gouvernement américain a décidé de renforcer les contrôles des visiteurs provenant d’Afrique de l’Ouest.Hospitalisé depuis le 28 septembre dernier à Dallas, Thomas Eric Duncan n’a pas survécu. Bien que contaminé par le terrible virus Ebola au Libéria, il n’en a ressenti les effets qu’une fois de retour aux USA.
En réaction, la Maison Blanche a directement adopté des mesures de renforcement des contrôles des voyageurs provenant du Libéria, de la Sierra Léone et de la Guinée au sein des cinq principaux aéroports du territoire, à savoir JFK à New York, Washington-Dulles non loin de la capitale américaine, Newark dans le New Jersey, l’aéroport international d’Atlanta et, enfin, celui de Chicago.
Ces cinq aéroports sont la porte d’entrée aux Etats-Unis de plus de 94 % des voyageurs en provenance des trois pays susvisés.La présidence américaine a précisé que ces dispositions toucheront 150 personnes au quotidien, lesquelles devront subir un contrôle de température et répondre à un questionnaire portant sur d’éventuels contacts avec les malades dans le pays de provenance.
Si des symptômes suspects sont constatés à l’instar de la fièvre, les voyageurs concernés seront immédiatement mis en quarantaine dans les centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Le Dr Tom Frieden, patron de ces structures, a indiqué qu’, « en l’espace de deux derniers mois, 36 000 personnes ont subi des contrôles en quittant le Libéria, la Sierra Léone ou la Guinée. Et, juste une infime proportion de cette population a voyagé pour les USA et seules 77 personnes faisaient de la fièvre ou présentaient certains symptômes suspects mais aucun cas d’Ebola n’a été enregistré ».