Un djihadiste marocain résidant en France neutralisé à Casablanca

Un Marocain, résidant en France et qui partait pour le Djihad en Syrie, a échappé au contrôle des services de police frontalière française avant d’être neutralisé par les services de sécurité marocains.

NR-casablancaLe ressortissant marocain a été interpellé mercredi en compagnie de ses deux filles de nationalité française âgées de deux et quatre ans, alors qu’il s’apprêtait à embarquer à l’aéroport de Casablanca, à bord d’un avion en partance pour la Turquie.

Selon les premiers éléments d’une enquête menée par la Police Judiciaire marocaine, en étroite collaboration avec la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DST), le suspect identifié sous les initiales «N.R», cherchait à se rendre en Syrie, en transitant par la Turquie, pour rallier les rangs des combattants de l’État islamique (EI).

L’homme en question, précise un communiqué du ministère marocain de l’Intérieur, «avait déjà été interpellé en France et faisait l’objet d’un contrôle judiciaire», précise le ministère marocain de l’Intérieur.

N.R était accompagné outre de ses deux fillettes, d’une dame marocaine, avec laquelle il a contracté un mariage coutumier, alors que son épouse de nationalité française serait restée en France, ajoute la même source.

La grande question qui intrigue les observateurs au Maroc, est comment le ressortissant marocain qui est sous surveillance des services sécuritaires français, a-t-il pu quitter le territoire français sans s’inquiéter en compagnie de ses deux fillettes mineures et sans son épouse de nationale française ?

La police des frontières française aurait dû au moins alerter les services marocains du départ du suspect de la France en direction du Maroc et ce dans le cadre de la coopération internationale contre les réseaux terroristes, estime un universitaire spécialisé dans les questions sécuritaires.

Sans la vigilance des services marocains, N.R, ses deux fillettes et sa nouvelle conjointe marocaine seraient déjà en train de chercher à franchir la frontière turque pour rejoindre les djihadistes de l’EI et de Daech sur le champ de bataille syrien.

Andreï Touabovitch

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