Les responsables iraniens et américains ont rapporté des progrès dans les négociations sur le programme nucléaire iranien qui se déroulent à Vienne, tout en reconnaissant l’ampleur du travail qui reste à réaliser pour parvenir à un accord avant l’échéance du novembre.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a eu un entretien mercredi qui a duré près de six heures avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et la haute représentante de l’Union européenne pour la politique étrangère Catherine Ashton. Le chef de la diplomatie iranienne a tenu à communiquer sur le fait que désormais, les discussions étaient centrées sur les solutions envisageables et non sur les problèmes. La diplomatie britannique confirme que les négociations sont entrées dans une « phase critique » et le ministère russe des Affaires étrangères affirme que les trois points, et non des moindres, qui restent à régler sont le programme d’enrichissement d’uranium, l’avenir du réacteur de recherches d’Arak et les modalités de la levée des sanctions.
John Kerry, et Mohammad Javad Zarif ont quitté la capitale autrichienne mais devraient, selon la télévision publique iranienne, à nouveau se rencontrer en présence de Catherine Ashton s’ici trois à quatre semaines.
Le groupe des 5+1, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et l’Allemagne, et la République islamique d’Iran pourraient parvenir à un accord historique, difficilement envisageable il y a à peine un an et demi, sur le programme nucléaire de Téhéran. Cet accord garantirait sa poursuite dans un but exclusivement civil et permettrait la levée des sanctions internationales qui pèsent sur le pays et sur son économie., mettant ainsi un terme à une crise qui dure depuis une dizaine d’années et menace d’embraser tout le Moyen-Orient.