Mercredi, la chimie-pharmacie allemande a revu à la hausse ses prévisions de ventes pour cette année suite la faiblesse de l’euro au cours des six premiers mois. C’est l’unique facteur stimulant pour ce secteur, dont le développement est très limité.
A présent, le secteur allemand de la chimie-pharmacie s’attend à une légère croissance de son chiffre d’affaires à hauteur de 0,5 % en 2015, d’après un communiqué diffusé par sa fédération (VCI). Précédemment, cette industrie tablait sur une contraction de 0,5 %. Ainsi, cette amélioration se justifie, en premier lieu, par la faiblesse de la monnaie européenne, qui a pour conséquence de hausser la compétitivité des produits allemands en dehors du continent européen et d’augmenter automatiquement les ventes vers l’étranger. Il est attendu que ces dernières avancent de 2 % en 2015 en lieu et place de 1 % précédemment prévu.
Néanmoins, les professionnels de la chimie-pharmacie se gardent de toute euphorie : « il est vrai que l’on peut distinguer une tendance haussière », reconnaît, par voie de communiqué, le président de la VCI et patron de la multinationale de chimie-pharmacie Bayer, Marjin Dekkers, avant d’ajouter qu’ « elle (la tendance haussière) semble manquer de force » et qu’ « il n’y a pas d’impulsions vigoureuses de l’économie mondiale ». M. Dekkers à ce que les mois à venir dessinent « une tendance haussière modérée ».
Pour ce qui est du reste de ses prévisions, la VCI ne les a pas modifiées : elle s’attend à un recul des prix de 2 % en 2015 et à une croissance de la production de 1,5 %. Au cours du premier semestre, la production a progressé de 1 % en comparaison au premier semestre 2014. En parallèle, les prix ont reculé de 3 % suite au faible prix du pétrole et le chiffre d’affaires a augmenté de 0,5 % en rythme annuel, stimulé par des exportations en hausse de 2,5 % en raison de la faiblesse de l’euro.