La compagnie pétrolière publique Kuwait National Petroleum Co. (KNPC) a paraphé mardi des contrats d’une valeur de 13,2 milliards de dollars avec dix entreprises étrangères en vue de la construction d’une nouvelle raffinerie d’une capacité de traitement de 650.000 barils de pétrole par jour.
D’après le président de KNPC, Mohammed al-Moutaïri, la raffinerie de Zour sera opérationnelle à partir de novembre 2019. Pour information, la britannique Fluor, la chinoise Sinopec, l’espagnole Reunidas, l’indienne Essar, l’italienne Saipem et les sud-coréennes Hyundai, SK et Daewoo font partie des compagnies étrangères signataires de ce contrat.
Selon le patron de la KNPC, il faudra débourser 16,1 milliards de dollars pour la construction de cette raffinerie et des installations annexes, à proximité de la frontière avec l’Arabie Saoudite.
Moutaïri en a également annoncé que d’autres projets industriels annexes sont à l’étude. Il s’agit entre autres, de la construction d’usines de pétrochimie et d’un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL).
En 2014, la KNPC avait conclu des contrats à hauteur de 12 milliards de dollars pour moderniser deux raffineries, dont les travaux devraient normalement s’achever en 2018.
Avec la construction de la raffinerie de Zour, la capacité de raffinage du Koweït passera à 1,4 million de barils par jour, contre 930.000 barils actuellement.
Les autorités koweïtiennes ont exprimé lundi leur optimiste à propos d’une éventuelle remontée des cours du pétrole. Ce pays produit 2,8 millions de barils de brut par jour et son sous-sol contient 6,8 % des réserves d’or noir prouvées dans le monde.