L’agence américaine de protection de la nature (US Fish and Wildlife Service) a annoncé lundi dernier, avoir placé les lions d’Afrique et d’Inde dans la catégorie des espèces animales « en danger ».
Cette agence a fait le constat d’un « déclin spectaculaire » de ces fauves. D’après cette source, il ne reste plus que 20.000 lions de l’espèce baptisée Panthera leo leo en Inde et en Afrique centrale et de l’ouest. Une autre espèce de lions, dénommée Panthera leo melanochaita et vivant en Afrique de l’est et du sud, est carrément classifiée parmi les espèces « menacées ».
Ce constat pourrait entrainer des mesures urgentes telles la mise en place de restrictions supplémentaires en matière d’importation et d’exportation des carcasses de lions. Elle fait suite à la mort du lion Cecil, abattu en juillet dernier au Zimbabwe par un dentiste de nationalité américaine, une affaire qui a dégénéré en un véritable scandale. Il sied de préciser qu’il n’est pas proscrit de chasser les lions mais, d’après le directeur de l’agence américaine, Dan Ashe, cette décision « met la barre beaucoup plus haut » pour les demandeurs d’un permis de chasse aux lions, a-t-il fait savoir devant la presse. En clair, les personnes coupables de violation de la législation de protection de la nature, ne pourront pas obtenir ce sésame et celui-ci coûtera plus cher. Cette décision entrera en vigueur dans 30 jours.
A en croire certains spécialistes, la population des lions s’élevait à quelque 500.000 bêtes au début du 20è siècle et 200.000 au milieu du même siècle. Le recul de cette population de lions s’explique par une augmentation des conflits entre ces bêtes et les humains, qui se sont installés en Afrique noire.