Le président américain, Barack Obama a annoncé mardi, une série de décrets présidentiels visant à améliorer le contrôle des ventes d’armes à feu aux Etats-Unis, un projet auquel la majorité républicaine reste opposée.
A travers ces décrets, le président Obama a tout simplement contourné le vote au Congrès. Cela peut se justifier du fait que son mandat a été tristement marqué par bon nombre de tueries en masse, après lesquelles Obama n’a pu que consoler les proches des victimes, et que le Congrès n’a pas adopté des lois plus strictes à la suite de l’attentat de Sandy Hook survenu fin 2012, dans l’Etat du Connecticut, lors duquel 26 personnes, dont 20 enfants, avaient été abattus par des armes à feu.
S’exprimant mardi devant les familles de victimes de multiples fusillades, le chef d’Etat américain, visiblement les larmes aux yeux, a évoqué plusieurs décrets présidentiels visant à combattre l’usage illégal des armes à feu et les violences qu’elles engendrent tout en maintenant le deuxième amendement de la Constitution américaine garantissant le droit à posséder de telles armes.
Plus précisément, la généralisation de l’obligation du contrôle des antécédents judiciaires et psychiatriques avant la vente de toute arme à feu, constitue le centre des décrets décidés par le dirigeant américain. Jusqu’à présent, ce système de contrôle n’est pas en vigueur.
Par ailleurs, l’administration américaine exige, dès à présent, que tout vendeur d’armes soit titulaire d’une licence. Barack Obama encourage également une meilleure mise en application de la législation existante, particulièrement par le renforcement des attributions de l’Agence fédérale sur l’alcool, le tabac et les armes (ATF) par le biais de l’ouverture de 200 postes supplémentaires. En parallèle, le président américain souhaite renforcer l’assistance aux malades mentaux et améliorer le recensement des armes volées.