Les marchés financiers étant au plus mal durant tout cet été notamment marqué par la crise en Europe, la Bourse de New York compte dans un premier temps décortiquer et analyser l’ensemble des résultats des sociétés américaines mais également procéder à une évaluation minutieuse de leur capacité à résister à la crise financière qui sévit depuis une assez longue période.
Ainsi, et comme à chaque saison des résultats trimestrielles, le géant producteur d’aluminium Alcoa ouvrira le bal mardi soir suivit respectivement le jeudi par la banque JPMorgan Chase et du groupe internet Google. Bien que certains soient pessimistes sur une éventuelle reprise, cela n’écarte pas pour autant une possibilité d’inverser la tendance pendant la saison des résultats si bien sûr les entreprises atteignent leurs performances et confirment leurs prévisions, choses qui témoigneront de l’état même de l’économie mondiale et fourniront une indication des retombées de la crise de la zone euro sur les bénéfices des sociétés. D’ailleurs, malgré toutes les craintes suscitées la semaine dernière par Wall Street dues à un résultat inquiétant de son indice vedette le Dow Jones, contre toute attente celui-ci a rebondit en affichant finalement une progression de 1,74%, qui l’a porté vendredi à 11.103,12 points. Le Nasdaq quant à lui a gagné 2,65% à 2470,35 points et l’indice élargi Standard & Poor’s 500 2, 12% à 1155,46 points.
Analysant l’état de la crise en Europe, les investisseurs ont eu jusque là l’impression que les Etats européens prenaient la situation à la légère mais heureusement, leurs dernières déclarations reflétaient une meilleur prise de conscience de la situation notamment avec leur plan de récapitulation des banques de la zone euro. Aux Etats- Unis, on se veut tout de même confiant car les indicateurs continuent de montrer de la croissance.