La levée partielle des sanctions occidentales contre l’Iran a rendu le secteur aérien dans la République islamique, particulièrement attractif pour les compagnies aériennes étrangères, notamment celles des pays du Golfe.
De nombreuses compagnies des pays du Golfe ont augmenté la fréquence de leurs liaisons vers la République islamique. Déjà depuis le mois de septembre, la compagnie Emirates, basée à Dubaï, dessert une seconde ville en Iran depuis Mashhad. Qatar Airways, ou Etihad, des Emirats arabes unis, relient également leurs capitales à des villes iraniennes.
Même les compagnies à bas coût de la région du Golfe comme Fly Dubaï ou Air Arabia, conscientes du potentiel du marché aérien de la République islamique, ont intégré de petits aéroports du pays à leur programme.
Les compagnies aériennes des pays du Golfe ne sont pas les seules à être attirées par le marché du transport aérien iranien. Austrian Airlines, filiale de la compagnie allemande Lufthansa, dessert depuis mars 2014 à nouveau directement Téhéran, depuis son hub de Vienne. La compagnie allemande elle-même, qui dessert déjà la République islamique, devrait mettre en circulation dès l’été prochain, un plus gros avion qui sera utilisé entre Francfort et Téhéran. Elle souhaite également relier la capitale iranienne à Munich.
L’attraction du secteur aérien iranien semble même venir à bout de l’animosité que ressentent les Etats-Unis pour la République islamique. Le ministre des Affaires étrangères iranien a fait état en début de semaine dernière, de discussions avancées avec les autorités américaines, confirmant que le trafic aérien direct entre les deux pays pourrait bientôt reprendre.
Pendant plus de trois décennies, aucun vol direct n’a eu lieu entre les deux pays, ce qui contraignaient les passagers américains faisant route vers l’Iran à faire au moins une esacle en Europe ou au Moyen-Orient pour changer de vol.