Un hacker iranien basé à Téhéran aurait ciblé 1.800 personnes clefs dans le monde, dont un ancien chef de l’armée israélienne, révèle dans un reportage télévisé, la chaîne israélienne Channel 10.
Selon la chaîne TV israélienne, le pirate a été identifié comme étant Yaser Balaghi. Il se serait ensuite vanté de son piratage, mais aurait laissé par inadvertance, un moyen de retracer son identité. Cette erreur a poussé l’Iranien à cesser ses opérations de piratage qui a pu hacker 1.800 personnes dans le monde, y compris des généraux de l’armée américaine, des militants des droits de l’Homme du Golfe persique et des scientifiques.
Son existence avait été révélée par Check Point, une entreprise de sécurité informatique israélienne et annoncée il y a deux semaines par le Times of Israël. Selon Check Point, l’attaque avait commencé deux mois plus tôt. Les cibles ont reçu des e-mails à travers lesquels, le hacker iranien, tentait d’introduire des logiciels espions pour subtiliser des informations de leurs disques durs. Le nom de l’ancien chef d’Etat-major israélien dont la base de données de son ordinateur a été piratée n’a pas été révélé.
Les attaques informatiques contre Israël se sont multipliées ces deux dernières années. Fin janvier, l’autorité électrique d’Israël a été ciblée par une «attaque informatique sévère». En juin, la compagnie de sécurité informatique israélienne Clear Sky avait déclaré avoir découvert une vague d’attaques informatiques prenant pour cibles en Israël et au Moyen-Orient, des généraux israéliens à la retraite, des employés de compagnies de conseil en sécurité et même des chercheurs académiques. Les officiels israéliens estiment que les hackers sont des pirates affiliés au Hezbollah et au gouvernement iranien.