Les négociations portant sur la vente de 36 avions militaires français «Rafale» à l’Inde, sont entrées dans leur phase finale, mais le prix constitue le dernier sujet d’achoppement pour la conclusion de ce contrat, a révélé vendredi dernier, un responsable du ministère indien de la Défense.
La chaîne de télévision NDTV affirme de son coté, que l’Inde et la France se sont entendues sur un prix de 8 milliards d’euros pour ces 36 avions de chasse, cependant, il y a peu encore, plusieurs sources faisaient état d’un écart très important entre New Delhi et le groupe français Dassault Aviation.
Sur son site Internet, NDTV indique que l’accord serait signé d’ici à trois semaines et la livraison du premier Rafale n’interviendrait pas avant 18 mois. D’autres sources estiment que le contrat ne sera signé qu’en fin d’année, voire en 2017, alors que le ministère français de la Défense ainsi que Dassault Aviation se sont refusés à tout commentaire.
Cette annonce de la partie indienne, qui n’est pas la première du genre et est donc à prendre avec des pincettes, est cependant positive pour la France, particulièrement à un moment où, les pays rivaux comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou encore la Russie, montrent à nouveau de l’intérêt pour la vente d’avions de combat à l’Inde.
Les tractations sur la vente de l’avion de combat français à l’Inde constituent depuis des années le fil rouge des relations entre les deux pays. Des négociations exclusives entre Dassault et l’Inde sur une commande de 126 appareils avaient été ouvertes en janvier 2012 avant d’échouer.
Le Premier ministre indien, Narendra Modi avait alors redimensionné le contrat en annonçant, il y a un an, que l’Inde voulait acheter 36 Rafale prêts à l’emploi.