En l’espace de moins d’un an, un 10.000ème réfugié syrien a été accueilli ce lundi aux Etats-Unis, comme promis par le président américain, Barack Obama.
« Nous avons réussi à atteindre notre objectif sans faire le moindre compromis en termes de sécurité », a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest. Il faut tout de même noter que la question de l’accueil des réfugiés syriens divise aux USA.
D’un côté, les militants des droits de l’Homme critiquent régulièrement l’administration Obama pour son immobilisme devant la crise migratoire sans précédent occasionnée par la guerre en Syrie. De l’autre, les opposants républicains dénoncent ce qu’ils jugent être une approche dangereuse, soulignant le risque que des djihadistes s’infiltrent parmi les réfugiés syriens.
Tout en se gardant de fixer un objectif chiffré pour le prochain exercice fiscal, qui commence le 1er octobre prochain, le porte-parole du gouvernement américain a indiqué que le président Obama souhaite que le nombre de réfugiés syriens accueillis sur le sol américain soit revu à la hausse.
Dans un contexte de campagne électorale pour les prochaines présidentielles de 2017, ce sujet avait particulièrement pris de l’importance à la suite des attentats perpétrés en novembre dernier à Paris, la capitale française. A l’époque, la majorité des candidats républicains, dont le trublion Donald Trump, investi depuis par sa formation politique, avaient plaidé l’arrêt de l’accueil des réfugiés syriens aux Etats-Unis, craignant l’infiltration d’éléments du groupe Etat Islamique (EI).
En réaction, l’Exécutif américain a toujours affirmé l’extrême rigueur du processus mis en place. De plus, Barack Obama a, à plusieurs reprises, mis en garde contre toute confusion entre réfugiés et terroristes.