« L’équipe d’acquisition internationale de Tata est en négociation avec Saab et des fonds d’investissement pour une éventuelle acquisition qui se ferait via sa filiale Jaguar-Land Rover ». Cette déclaration sous couvert d’anonymat a suffi à alarmer la presse indienne mardi sur le probable prochain rachat du suédois Saab par le constructeur automobile indien.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit-on. Peut-être que ce vieux dicton va se concrétiser une fois de plus. En effet, selon certaines indiscrétions, Tata Motors aurait mis 350 millions de dollars américains sur la table pour racheter Saab. Celui-ci est tombé en faillite depuis décembre 2011. Avant que cette rumeur ne circule, en février dernier, le constructeur automobile suédois avait juste précisé que 4 groupes, pour la plupart non-suédois, avaient déjà déposé des offres. Mais, à la fin du même mois, l’un d’entre eux s’était finalement rétracté. Il s’agit de la société turque Brightwell Holdings. Ce, en raison des difficultés de collaboration avec le précédent propriétaire de Saab, General Motors. Selon la presse, les constructeurs automobiles chinois, Youngman, et indien, Mahindra and Mahindra, constituent les deux encore en lice en dehors de Tata Motors.
Le constructeur automobile indien a déjà eu à redorer le blason de certaines marques après les avoir rachetées. C’est le cas pour Jaguar et Land Rover, cédées par l’américain Ford Motor en 2008. Si les tractations avec Saab aboutissaient heureusement, on verra ce que cela donnera.