Le collège électoral a confirmé comme attendu, lundi l’élection de Donald Trump comme président des Etats-Unis, au détriment de ses opposants les plus téméraires.
Lors du dernier scrutin présidentiel américain, le milliardaire a remporté la majorité des grands électeurs, ce qui lui ouvre la voie de succéder à Barack Obama le 20 janvier prochain. En revanche, des activistes démocrates avaient demandé, en vain, aux grands électeurs de s’opposer à l’accession du magnat de l’immobilier à la Maison-Blanche.
Pour rappel, ces grands électeurs, qui sont habilités à désigner le président américain, ont été élus par les quelque 136 millions d’Américains qui ont voté le 8 novembre dernier. D’ordinaire, le vote des grands électeurs passe quasiment inaperçu. Mais, pour ce qui est de cette élection présidentielle, la personnalité de Donald Trump, l’extrême agressivité de la campagne électorale et l’avance importante d’Hillary Clinton dans le vote populaire ont mis à l’avant de l’actualité, le vote des grands électeurs.
Pour être témoins d’un retournement de situation historique, les opposants au 45ème président américain devaient parvenir à persuader 37 grands électeurs républicains de laisser tomber leur candidat. Il est à noter que les grands électeurs sont libres de ne pas se conformer à leur mandat. Mais ce type de revirement est très rarement survenu dans l’histoire des Etats-Unis. D’ailleurs, sur la base du décompte partiel des résultats, les quelques défections enregistrées lundi étaient beaucoup plus nombreuses chez les grands électeurs démocrates que chez leurs homologues républicains.
Par ailleurs, les piratages informatiques menés par Moscou lors de la campagne présidentielle, à en croire les services de renseignement américains, ont envenimé le débat ces derniers jours.