MANUL : Stéphanie Williams salue le rôle Maroc et du Roi Mohammed VI dans la crise libyenne

La Cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Stéphanie Williams, a remercié jeudi, le Maroc et le Roi Mohammed VI, pour leur soutien inébranlable et continu aux efforts de l’ONU dans la recherche d’une solution à la crise libyenne.

A l’issue de leurs entretiens à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et Mme Stéphanie Williams ont tenu une conférence de presse conjointe, au cours de laquelle la responsable onusienne a déclaré que «les Libyens sont très heureux de me savoir au Maroc car ils sont conscients que le Royaume a une histoire formidable dans le soutien des processus onusiens», rappelant la signature au Maroc de l’accord politique de Skhirat sur la crise libyenne.

«Je suis très reconnaissante pour les consultations que j’ai eues avec M. Bourita et je suis confiante quant à la possibilité de travailler ensemble pour construire ce dialogue inclusif», a ajouté Mme Williams.

De son côté, le chef de la diplomatie marocaine a déclaré avoir réaffirmé à Mme Stéphanie, le «soutien absolu du Maroc» au rôle joué par les Nations unies dans la gestion de la crise libyenne.

Il a en outre, souligné que le travail effectué par la MANUL, en dépit des conditions difficiles, a permis d’apaiser la situation et de réaliser quelques avancées.

La position du Maroc face à la crise libyenne, a-t-il expliqué, se résume en trois points à savoir que premièrement Rabat estime que la solution ne peut être que libyenne et toute initiative extérieure ne fera que complexifier les choses davantage.

Secundo, a-t-il ajouté, la solution ne peux être que pacifique, car les choix militaires n’ont produit que des victimes et de la destruction sans contribuer à une amélioration de la situation.

Et tertio, cette solution doit être politique du fait que la crise en Libye est d’abord politique, a ajouté le ministre qui souhaite un règlement définitif de la question de la légitimité en Libye à l’issue d’une période de transition suivie d’élections.

Et Bourité de conclure que le Maroc n’a pas d’agenda et n’a pas de solution magique à cette crise, mais il est animé d’une volonté sincère de venir en aide aux frères Libyens pour trouver à travers le dialogue, une solution pacifique et consensuelle.

Andreï Touabovitch