Les USA reprennent leurs activités diplomatiques normales au Mali

L’Ambassade des États-Unis à Bamako, la capitale malienne, a annoncé ce jeudi 13 novembre, la reprise officielle «de l’ensemble de ses activités», après plusieurs semaines d’interruption.

Cette reprise concerne «aussi bien les effectifs que les programmes et opérations administratives», a précisé l’Ambassade américaine, assurant que l’ensemble des services diplomatiques et techniques retrouveront «progressivement leur rythme habituel pour une relance efficace des programmes en cours et un meilleur accompagnement des partenaires nationaux et internationaux».

L’Ambassade des États-Unis au Mali avait exhorté, le mardi 28 octobre, dans un communiqué express et urgent, «tous les citoyens américains actuellement présents au Mali à quitter le pays sans délai par avion commercial», tout en leur déconseillant les déplacements «terrestres vers les pays voisins depuis le Mali, en raison du risque élevé d’attaques terroristes sur les routes nationales».

La représentation diplomatique américaine avait justifié cette exhortation pressante par «les difficultés persistantes liées aux infrastructures, notamment les perturbations continues dans l’approvisionnement en essence et en diesel, la fermeture d’institutions publiques telles que les Ecoles et Universités à travers le pays, ainsi que le conflit armé opposant les Forces gouvernementales à des groupes terroristes dans les environs de Bamako».

A l’instar de l’Ambassade américaine, d’autres chancelleries occidentales au Mali dont celles de la France, du Royaume-Uni, de l’Italie et de l’Allemagne ont aussi recommandé à leurs ressortissants de «quitter immédiatement le Mali».

Le Mali résiste avec ses moyens de bord depuis septembre 2025 à un blocus sur l’importation des produits pétroliers que tente de lui imposer des djihadistes du JNIM (Jama’at Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin).

Andreï Touabovitch