Le lancement dimanche dernier par l’Iran d’un missile balistique de moyenne portée, a suscité un regain de tension avec la communauté internationale qui le considère comme un nouvel acte de provocation.
Les Nations unies ont tenu hier mardi, une réunion directe du Conseil de sécurité à ce sujet, à la demande des Etats-Unis et de l’ambassadeur d’Israël.
Israël affirme que l’Iran a violé une résolution de l’ONU en effectuant des essais de missiles possiblement équipés de têtes nucléaires, arguant que ses actes mettent en danger non seulement Israël, mais le Moyen-Orient dans son ensemble.
Pour sa part, la République islamique d’Iran précise que ses missiles ne seront jamais armés de têtes nucléaires, assurant qu’elle n’a pas l’intention de développer un programme quelconque d’armes nucléaires.
L’an dernier, la Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis avaient plaidé en faveur de sanctions contre l’Iran pour ses nouveaux tests de missiles, mais la Russie et la Chine s’y étaient opposées, affirmant qu’il n’y a pas de violation des accords de viennes.
En visite en Iran, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a exprimé son «inquiétude» suite au récent tir de missile iranien tandis que les intentions de la nouvelle administration américaine de Donald Trump, qui a souvent condamné l’accord sur le nucléaire iranien pendant la campagne électorale, restent floues.
La Résolution 2.231 du Conseil de sécurité de l’ONU, en date du 20 juillet 2015, approuvant l’accord conclu le 14 juillet 2015 à Vienne et entré en vigueur en janvier 2016 sur le programme nucléaire iranien, appelle l’Iran à ne pas mener de tirs de missiles capables d’être armés d’une tête nucléaire mais elle ne les interdit pas.