La Chine et l’Union Européenne souhaitent lancer des initiatives de surveillance commune afin de mieux protéger les produits exportés et d’améliorer l’accès des chinois à l’Europe et vice-versa. Ainsi, les deux parties s’en sont convenues hier mardi 20 mars à Pékin.
Le monde vit à l’ère de la satisfaction du client. La Chine et l’Union Européenne, bien qu’ayant déjà fait de multiples efforts pour améliorer la qualité de leur production, ne l’omettent pas. C’est pourquoi, les deux blocs commerciaux ont décidé d’unir leurs forces pour relever ce défi. Ces actions seront orientées principalement vers les produits alimentaires, qui sont les plus en proie à des scandales. Elles « couvriront toute la chaîne de production, du fabricant des produits jusqu’au consommateur », ont déclaré, John Dalli, le commissaire européen à la Santé et Zhi Shuping, le responsable de l’Administration chinoise chargée de la qualité, de l’inspection et de la quarantaine (AQSIQ), lors d’un point de presse.
Ce genre de partenariat s’est déjà montré concluant par le passé. C’est le cas dans le domaine des textiles, des produits destinés aux enfants et dans le secteur des appareils électriques. Ce, en raison d’un accord conclu entre la Chine et l’Union Européenne en 2008. Cet engagement portait sur l’amélioration de la sécurité des produits chinois exportés en Europe. L’attention était particulièrement portée vers les chaussures, les jouets, les médicaments et cosmétiques, les habits et le mobilier. Aujourd’hui, M. Dalli peut se gargariser des résultats : « la part des produits dangereux d’origine chinoise dans nos contrôles ont diminué durant les deux dernières années ».