La Corée du Nord a annonce ce lundi, avoir testé avec «succès», un nouveau missile balistique d’une portée de près de 500 Km.
Perçu comme un défi pour le nouveau président américain, Donald Trump, ce tir sera débattu lors d’une réunion en urgence du Conseil de sécurité des Nations unies réclamée par les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud.
Selon le ministère sud-coréen de la Défense, l’engin a été testé dimanche, depuis une base aérienne de l’ouest de la Corée du Nord, a parcouru environ 500 kilomètres vers l’Est avant de tomber en mer du Japon.
D’après le régime nord-coréen, ce missile serait un Pukguksong-2, dont le moteur utilise du combustible solide, ce qui réduit le temps de ravitaillement comparé aux missiles alimentés par du combustible liquide.
Plus difficiles à détecter préalablement à leur lancement par les satellites de surveillance, ces missiles balistiques représentent une plus grande menace pour l’adversaire. Pour Pyongyang, ces missiles sont un puissant moyen d’attaque nucléaire qui renforce la puissance du pays. Mais si la Corée du Nord a revendiqué à maintes reprises par le passé, des avancées militaires, notamment la mise au point d’un ICBM, missile balistique intercontinental, les analystes demeurent sceptiques.
Washington, Tokyo et Séoul ont réclamé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité qui devrait se tenir dès ce lundi. Les résolutions de l’ONU interdisent à la Corée du Nord tout programme nucléaire ou balistique, Pyongyang assure que ses ambitions militaires ne sont que défensives et les six volées de sanctions qui se sont abattues sur le pays depuis son premier essai nucléaire en 2006, n’ont pas réussi à dissuader le régime nord-coréen.