Le Trésor américain a annoncé dans un communiqué prendre des sanctions à l’encontre de 8 banques nord-coréennes et 26 ressortissants accusés d’alimenter financièrement le développement du programme nucléaire de la Corée du Nord.
Parmi les banques visées figurent l’Agricultural Development Bank, l’Hana Banking Corporation, l’International Industrial Development Bank ou encore la Jinmyong Joint Bank. Et les individus sanctionnés, dont la liste est publiée sur le site de l’Office Of Foreign Assets Control Sanctions, sont des ressortissants nord-coréens opérant en Chine, en Russie, en Libye et aux Emirats arabes unis en leur qualité de représentants de banques nord-coréennes dans ces pays. Tous les biens et intérêts des personnes désignées seront bloqués ou placés sous contrôle aux Etats-Unis.
L’annonce de ces nouvelles sanctions intervient moins d’une semaine après que les Etats-Unis aient renforcé l’arsenal de sanctions économiques visant des personnes et des entreprises accusées d’apporter leur aide au programme militaire nord-coréen. Pour les Etats-Unis, l’objectif est d’isoler totalement la Corée du Nord pour parvenir à la dénucléarisation de la péninsule coréenne.
La Corée du Nord fait actuellement l’objet du régime de sanctions le plus dur au monde, qui comprend un embargo sur le commerce des armes, sur les livraisons de combustible pour avions à la Corée du Nord et sur l’achat de charbon, d’acier, de fruits de mer et d’autres produits nord-coréens.
Même la Russie et la Chine, pourtant principaux partenaires commerciaux de la Corée du Nord, ont appuyé le 12 septembre dernier une résolution qui durcit les sanctions contre Pyongyang suite au sixième test nucléaire nord-coréen. Cette résolution interdit notamment l’achat des produits textiles nord-coréens et les exportations de condensats de gaz vers la Corée du Nord.