Jochem Heizmann, le patron de la filiale du constructeur automobile allemand Volkswagen en Chine, a annoncé jeudi que son groupe prévoyait d’investir 10 milliards d’euros d’ici à 2025 dans le développement et la construction de véhicules dits à énergie nouvelle dans ce pays.
Volkswagen, qui vend notamment sous les marques Volkswagen et Audi, compte porter ses ventes encore timides en Chine, d’une dizaine de véhicules à énergie «propre» (électriques et hybrides) aux alentours de 400.000 voitures par an d’ici à 2020.
Pour 2025, le but est de multiplier par 4 ce nombre pour atteindre la vente de 1,5 million de véhicules. Pour les 2 à 3 années à venir, Volkswagen a l’intention d’inaugurer 15 nouveaux modèles, puis 25 autres après 2025. Les futurs modèles seront dotés d’une autonomie de 400 à 600 kilomètres. Volkswagen compte sur son partenariat avec le constructeur chinois «Anhui Jianghui Automobile» pour concrétiser ses ambitions en Chine.
La production de véhicules électriques devrait voir le jour début 2018 avant une commercialisation dès le second semestre de la même année.
Comme pour beaucoup d’autres grands constructeurs mondiaux d’automobiles, la Chine représente un enjeu majeur pour Volkswagen. Le pays et le premier marché automobile mondial et est en même temps un des pays qui enregistrent des niveaux records de pollution.
Cette situation a poussé les autorités du pays à fixer des quotas de production stricts pour les véhicules électriques qui doivent représenter 10% du parc automobile du pays d’ici 2019, un chiffre qui doit passer à 12% en 2020. Les constructeurs qui ne reflèteront pas ces quotas dans leurs productions se verront infliger des amendes.