Suite à la récente réforme fiscale adoptée aux Etats-Unis, Apple devra s’acquitter de 38 milliards de dollars d’impôts sur les bénéfices engrangés à l’international, a-t-il annoncé mercredi à Washington.
Le géant américain de l’informatique a précisé dans un communiqué, qu’il s’agit du plus important paiement jamais effectué au fisc, ajoutant qu’il est à ce titre, le premier contribuable aux Etats-Unis.
Avant l’adoption de la réforme fiscale, les recettes des sociétés n’étaient pas imposables du moment qu’elles demeuraient à l’étranger. Dans le cas d’un rapatriement aux Etats-Unis, les bénéfices étaient imposés à hauteur de 35 %. Suite à la nouvelle législation fiscale, les multinationales américaines peuvent rapatrier leurs recettes engrangées à l’étranger à des taux allant de 8 à 15,5 %.
Par ailleurs, Apple a indiqué que sa contribution directe à l’économie des Etats-Unis se chiffrerait à plus de 350 milliards de dollars au cours des cinq ans à venir. Ce groupe entend notamment créer 20.000 postes d’emploi et investir auprès de ses fournisseurs et sous-traitants sur le sol américain.
La firme a également annoncé l’ouverture d’un nouveau «campus» aux Etats-Unis, destiné, dans un premier temps, à abriter les services d’assistance techniques réservés à sa clientèle. Apple révélera au courant de cette année, la localisation géographique de son futur campus.