Ce lundi, les banques américaines Citigroup et Wells Fargo troisième et quatrième banque respectivement ont toutes deux obtenu des résultats qui étaient fort attendus à Wall Street et qui ne déçoivent d’ailleurs pas.
En effet, ayant atteint une hausse de 74%, la banque Citigroup a réalisée un bénéfice net de 3,8 milliards d’euros au troisième trimestre incluant un résultat avant impôt de 1,9 milliards de dollar soit 0,39 dollar par action, lié à une règle comptable d’« ajustement de la valorisation des dettes ». Wells Fargo a de son côté obtenu des résultats en progression de 22% à 3,84 milliards de dollars. Ainsi, allant au-delà même des attentes formulées à Wall Street et malgré une baisse du résultat des activités de courtage et de banque d’investissement, Citigroup ne cesse d’évoluer et de connaître une croissance de ses activités malgré le bouleversement économique que nous connaissons. Les résultats de la troisième banque restent surprenants car son chiffre d’affaires qui s’évalue à 20,8 milliards de dollars a connu depuis 2010 une stabilité en se positionnant bien au dessus des prévisions. Cependant, en termes d’actifs, le chiffre d’affaires de la banque aurait baissé de 8%. Wells Fargo par contre, et en dépit d’une baisse de 4% de son chiffre d’affaires à 19,6 milliards de dollars a obtenu une progression de 22% avec au troisième trimestre, un bénéfice par action ressort à 72 cents contre 60 cents. Résultats qui avaient par contre été auparavant prédits par les analystes.
En claire, pour Citigroup, le fait d’intégrer dans les comptes l’augmentation du risque lié à une obligation réduit l’engagement du porteur et génère donc des bénéfices comptables et pour Wells Fargo, cette hausse a été notamment réalisée grâce à une baisse des coûts alloués aux créances douteuses.