Le président américain Donald Trump a adopté mardi, un ton plutôt conciliateur dans son discours sur «l’état de l’Union» devant le Congrès, appelant à l’unité au terme de sa première année de pouvoir pleine de polémiques et de clashes.
«Ensemble, nous construisons une Amérique sûre, forte et fière », a affirmé le milliardaire dans son discours très attendu. Le président américain se voulant conciliant sur diverses questions, s’est ainsi gardé d’attaquer frontalement ses détracteurs pour, en lieu et place, évoquer des pistes de coopération avec les démocrates.
De leur côté, nombre d’élus de gauche s’étaient habillés en noir en soutien aux victimes des harcèlements sexuels. Une vingtaine d’élus avaient même mis un nœud, une cravate ou une écharpe de motif Kenté. Un clin d’œil aux Etats africains, qui auraient été qualifiés de «pays de merde» par Donald Trump au cours d’une rencontre à la Maison-Blanche.
En tout cas, le président américain a appelé les deux principaux partis (Démocrates et Républicains) à œuvrer ensemble pour financer des infrastructures, appelant à l’adoption d’un vaste plan d’investissement de 1.500 milliards de dollars.
Parlant d’immigration, Donald Trump a également sollicité l’aide des élus démocrates et républicains pour la protection des Américains «quelles que soient leurs origines, leur couleur de peau ou leur religion». Dans la foulée, il a dénoncé «les frontières ouvertes», qui ont coûté de «nombreuses vies innocentes».
Sur le plan international, le dirigeant américain a plaidé pour la poursuite du combat contre l’organisation de l’Etat Islamique (EI) en Irak et en Syrie et mis en garde contre «la complaisance et les concessions» à l’égard de la Corée du Nord.