Le gouvernement yéménite du président Abd Rabbo Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale, et les rebelles Houthis se sont réunis semaine dernière en Suède pour renouer les contacts et les dialogues rompus en 2016.
Sous l’égide de l’ONU, les belligérants ont annoncé ce mardi 11 décembre avoir établi une liste de quelque 15.000 prisonniers en vue d’un échange.
Les deux parties se sont donné deux semaines pour entériner la liste.
Toutes les tentatives pour mettre fin à la guerre ont jusqu’ici échoué, alors que la situation humanitaire au Yémen, le pays le plus pauvre de la péninsule arabique, se dégrade de jour en jour.
Les images de dévastation provoquées par les raids aériens de la coalition et celles de la crise humanitaire ont convaincu les grandes puissances de la nécessité d’accélérer un règlement du conflit qui a causé en quatre ans la mort de 10 000 personnes.
L’Arabie saoudite, porte-drapeau de la coalition dans cette guerre, est ébranlée par l’affaire de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.