A l’approche de l’échéance présidentielle prévue au mois d’avril 2019, le sérail algérien utilise le polisario en tant que carte essentielle pour dévier l’opinion du peuple algérien des intrigues politico-économiques de la classe régnante.
Les principales personnalités civiles et militaires, qui faisaient obstacles aux décisions despotiques du régime, ont été limogées ou emprisonnées pour des faits irréels ou fictifs.
Cette situation a permis à la famille royale Bouteflika et à la junte militaire du général Ahmed Gaïd Salah de continuer à se partager les ressources économiques du pays.
De ce fait, la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU qui se tiendra prochainement à New York ainsi que le deuxième round de la table ronde de Genève auquel l’Algérie participe en tant que pays directement concerné par la création du conflit factice autour du Sahara marocain, poussent Alger à créer des tensions au niveau de ses frontières avec le Maroc afin de berner sa population.
Le polisario, à la solde du palais royal algérien, a mené des manœuvres militaires dans la localité de Mhiriz, zone tampon du Sahara marocain alors que le Conseil de sécurité a interdit aux séparatistes de s’aventurer dans les zones tampons délimitées par les accords de cessez-le-feu.
L’Algérie se montre étrangère à toutes les incursions provocatrices du Polisario dans les zones tampons du Sahara marocain, alors que c’est elle qui arme, finance et héberge sur son territoire ce mouvement séparatiste.
Dans ses résolutions 2414 et 2440, adoptées en avril et octobre derniers, le Conseil de sécurité avait en effet enjoint au polisario de se retirer immédiatement de la région de Guerguarat, et des localités situées dans la zone tampon, à l’est du dispositif de défense marocain.
Ce climat de provocations régulièrement entretenu par l’Algérie et le polisario ne sert que la classe dirigeante du pays.