A l’occasion de l’ouverture du Salon de l’aviation d’affaires à Genève, Charles Edelstenne, PDG de l’avionneur français Dassault, a annoncé la création d’une filiale du constructeur aéronautique en Chine. Ce, avant la fin de l’année en cours.
« Nous nous installons en Chine où nous sommes en train de créer une filiale. D’ici la fin 2012, elle emploiera 25 personnes ». C’est en ces termes que M. Edelstenne a annoncé le nouveau projet de Dassault. L’avionneur tricolore veut profiter du marché en plein développement que lui offre la Chine. A vrai dire, ce ne sera pas la première expérience de Dassault Aviation en Chine. Cela fait déjà deux ans qu’il y est présent par l’intermédiaire d’un bureau de ventes et de maintenance à Shanghai. Cette représentation a vu le jour grâce à une collaboration avec Hawker Pacific et Jet Aviation. Néanmoins, selon la législation en vigueur en Chine, il faut créer une filiale pour viser plus loin. Ce que Dassault n’a pas hésité à faire. En effet, les produits du constructeur aéronautique français semblent être très prisés du côté de Pékin : l’année dernière, il a livré 8 avions de type Falcon et, pour cette année, il doit en préparer une douzaine. Ce n’est pas tout : en 2011, la Chine a englouti la moitié des commandes de Dassault, soit 18 appareils.
Devant un tel engouement, Dassault ne pouvait pas manquer l’occasion d’être plus proche d’une de ses meilleures clientèles. Par ailleurs, le marché chinois revêt également une caractéristique particulière, celle d’un penchant pour le haut de gamme. Ainsi, Dassault a déjà enregistré 20 commandes de son vaisseau-amiral de type 7X, dont l’unité vaut … 50 millions de dollars américains.