La sénatrice démocrate de l’Etat de New York, Kirsten Gillibrand, a officialisé mardi sa candidature à l’investiture de son parti en vue de l’élection présidentielle de 2020.
Née en 1966, Kirsten Gillibrand a toujours évolué dans un environnement politique. Juriste de formation, elle a d’abord exercé le métier d’avocate pour le compte de la firme Philip Morris, avant d’entrer dans l’administration du président Bill Clinton.
La démocrate a intégré en 1999 la campagne de la Première dame de l’époque, Hillary Clinton, qui briguait le Sénat dans l’Etat de New York. Par la suite, Mme Gillibrand s’est fait élire à la Chambre des représentants dans une circonscription très disputée.
Toujours proche de Mme Clinton, elle a été sa remplaçante lorsque l’ex-First Lady a été nommée secrétaire d’Etat par le président Barack Obama en 2008.
Kirsten Gillibrand est reconnue comme féministe, un combat qu’elle a commencé bien avant le mouvement #metoo contre les violences faites aux femmes. Fortifiée par cette vague, cette femme politique a été la première à appeler en 2017 à la démission de son collègue démocrate, Al Franken. Accusé d’attitudes passées jugées inconvenables, ce dernier s’est résigné à renoncer à son mandat il y a un an.
Face au président Donald Trump, l’engagement de Kirsten Gillibrand peut lui attirer la sympathie de l’électorat féminin qui le considère comme misogyne.
A l’opposé, cela peut également la desservir en l’enfermant dans une seule cause, étant donné qu’elle s’est souvent montrée versatile sur d’autres questions, au gré des contextes électoraux.