Le Président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara (ADO) a prêté serment le lundi 8 décembre à Abidjan, pour un 4è quinquennat à la tête de la Côte d’Ivoire, 2è puissance économique de la CEDEAO, en présence d’une vingtaine de dirigeants africains en fonction ou admis à la retraite.
Au Palais présidentiel d’Abidjan (capitale), juste après sa prestation de serment, le président Ouattara s’est engagé à placer ce mandat 2025-2030, sous le sceau de la «transmission générationnelle. Ce sera pour notre Nation et pour moi, un acte de responsabilité et de maturité politique».
«Je reste le Président de tous les Ivoiriens sans distinction, au service exclusif de l’intérêt général», a insisté le co-fondateur du parti RDR, dans son discours.
Il a dressé, au passage, le bilan de son précédent mandat qui a débuté en avril 2011, en énumérant les succès majeurs des réalisations socio-économiques. Il a souligné que «la Côte d’Ivoire a profondément changé, ajoutant que « nous avons restauré l’autorité de l’État, consolidé la paix, renforcé la cohésion nationale et nos institutions. Nous avons assuré la sécurité sur l’ensemble du territoire national».
Dans une Afrique de l’Ouest sujette à une litanie de putschs depuis le 18 août 2020, Alassane Ouattara a brandi pour une énième fois la doctrine diplomatique de son pays : «Une Côte d’Ivoire amie de tous et ennemie de personne».
La Côte d’Ivoire, locomotive économique de l’UEMOA et ses 8 Etats membres, est créditée d’une croissance stable supérieure à 5% depuis 2011. Elle tiendra le 27 décembre prochain des élections législatives auxquelles le parti de Laurent Koudou Gbagbo a annoncé ne pas participer. Une donne devant ouvrir un nouveau boulevard électoral au RHDP, la coalition au pouvoir depuis avril 2011.
