L’opération d’introduction en bourse du réseau social Facebook ne s’est pas déroulée comme prévu, soulevant plusieurs problèmes sur lesquels la Commission Bancaire du sénat américain vient de décider de se pencher.
Longtemps attendue et présentée comme l’une des plus grandes opérations boursières de tous les temps, l’entrée en Bourse de Facebook a été décevante. L’action, lancée en Bourse vendredi à 38 dollars, a perdu près de 20% sur les trois premières séances malgré un timide regain hier soir à 3.23% à 32 dollars. Rumeurs et spéculations n’ont pas tardé à poindre. Mardi 22 mai, des informations de presse ont ciblé les trois principales banques qui ont piloté l’opération, les accusant d’avoir abaissé leurs prévisions de résultats pour Facebook quelques jours avant l’entrée en Bourse, en ne prévenant que quelques gros actionnaires. Le lendemain, Tim Johnson, le président démocrate de la commission Bancaire du Sénat américain annonçait dans un communiqué que son équipe enquêterait sur cette introduction en Bourse ratée, la première étape, la participation à des entretiens bipartites entre Facebook, des régulateurs et d’autres parties prenantes, étant déjà en cours.
Les plaintes provenant d’investisseurs qui s’estiment lésés par l’entrée en Bourse ratée de Facebook, sont déjà en train d se multiplier. Elles ciblent le réseau social en ligne bien sûr, y compris son PDG Mark Zuckerberg et d’autres dirigeants et administrateurs, mais également Morgan Stanley, Goldman Sachs et JP Morgan Chase, les trois banques qui ont géré l’opération boursière.