La coalition internationale a annoncé hier jeudi au lendemain de réunion à Washington, que l’organisation Etat islamique ne contrôlait désormais que moins de 1% de son «califat» qui couvrait autrefois de vastes régions à cheval entre la Syrie et l’Irak, une superficie alors comparable à celle de la Grande-Bretagne avec une population de plusieurs millions d’habitants.
Les combattants de l’Etat islamique sont aujourd’hui acculés dans l’Est syrien où ils sont la cible d’une offensive des Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance arabo-kurde soutenue par la coalition internationale. Les FDS mènent actuellement une opération dans la province de Deir Ezzor contre l’ultime réduit de l’Etat islamique, près de la frontière irakienne.
Ces combats ont entraîné la fuite depuis le début de décembre, de plus de 37.000 personnes, principalement des familles de l’Etat islamique. Mais la coalition internationale a prévenu que les combattants de l’Etat islamique cherchent à s’échapper en se mêlant aux femmes et aux enfants qui tentent de fuir les combats.
Les FDS ont temporairement suspendu depuis plusieurs jours leur offensive, en raison de l’utilisation par les djihadistes des civils encore présents dans leur bastion en tant que «boucliers humains».
Après une montée en puissance fulgurante en 2014, l’Etat islamique a vu son territoire se réduire face à de multiples offensives. Le président américain, Donald Trump annonçait mercredi que la «libération» imminente de 100% des territoires jadis contrôlés par l’Etat islamique devrait intervenir dans la semaine prochaine.
En décembre, le président américain a annoncé le retrait des quelque 2.000 soldats américains qui avaient été déployés en Syrie pour épauler les FDS, affirmant que, malgré ce futur retrait, il ferait « tout pour vaincre jusqu’au dernier membre de la folie de l’Etat islamique».