Washington a réduit le niveau de sa représentation diplomatique auprès des Palestiniens, ce qui constitue un coup dur supplémentaire de la part du gouvernement américain, qui, de l’avis de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), soutient Israël malgré son engagement dans les prochaines propositions de paix.
Le consulat général des Etats-Unis à Jérusalem, qui était de fait une ambassade auprès des Palestiniens depuis les accords d’Oslo conclus dans les années 90, a suspendu lundi ses activités en vue d’être incorporé dans l’ambassade des Etats-Unis en Israël.
Cette dernière représentation diplomatique a été transférée l’an dernier de Tel-Aviv à Jérusalem nonobstant l’opposition de la communauté internationale et du monde musulman à la reconnaissance de la ville sainte d’Al Qods occupée comme capitale de l’Etat sioniste.
«Le 4 mars 2019, le consulat général des Etats-Unis à Jérusalem fusionne avec l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem pour former une seule mission diplomatique», a précisé le ministère américain des Affaires étrangères dans un communiqué.
La diplomatie américaine, qui avait annoncé cette «fusion» en octobre dernier, a assuré que cette décision se justifie par des raisons «d’efficacité» diplomatique et ne «signifie pas un changement de la politique américaine sur Jérusalem» et les Territoires palestiniens.
Ainsi, les Etats-Unis deviennent l’une des seules grandes puissances à ne pas disposer de représentation diplomatique à part entière, en Palestine. Le consulat général sera remplacé par une Unité des affaires palestiniennes intégrée à l’ambassade américaine à Jérusalem.