Le Soudan poursuit ses efforts dans l’optique de la normalisation de ses relations avec l’Etats Unis d’Amérique. Selon son chef de gouvernement, Abdalla Hamdok, il y a de quoi être optimiste.
Dans une déclaration ce dimanche, le Premier ministre soudanais, Abdalla Hamdok a déclaré que des «progrès» ont été réalisé vers la normalisation des relations entre les deux pays.
«Il ne reste plus que deux sujets, à savoir la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme ainsi que l’indemnisation des deux incidents du destroyer Cole et des ambassades de Washington à Dar es-Salaam et à Nairobi», a dit Hamdok, qui a effectué récemment un déplacement à Washington.
Le gouvernement soudanais a déjà réussi à remplir cinq conditions sur les sept exigées par Washington, pour la normalisation de ses relations avec les Etats-Unis.
Les deux parties ont notamment «réglé les dossiers de l’acheminement de l’aide humanitaire dans les zones de conflit, les droits de l’Homme, les droits religieux et la priorité accordée à la paix», a précisé Hamdok lors d’une conférence de presse à l’aéroport de Khartoum, à son retour de Washington.
Les Etats-Unis ont commencé à imposer des sanctions économiques au Soudan en 1997 et l’ont inscrit sur la liste des pays soutenant le terrorisme en 1993.
Mais en octobre 2017, les Etats-Unis ont décidé de lever définitivement leurs sanctions économiques contre le Soudan, sans toutefois le retirer de leur liste des pays soutenant le terrorisme.
Les discussions lors de la visite de Hamdok à Washington le 30 novembre dernier, ont essentiellement porté sur l’éventualité de retirer le Soudan de la liste des pays soutenant le terrorisme, afin de mettre fin aux sanctions internationales qui lui avaient été imposées en raison de la guerre au Darfour.