La 68e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenue ce dimanche 14 décembre à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria et dressé notamment le bilan de la commémoration du jubilé d’or de l’organisation et ses projections autour de sa ‘Vision 2050’.
Les travaux de cette rencontre ont été présidés par Julius Maada Bio, Chef d’Etat de la Sierra Leone et Président en exercice de la CEDEAO. Durant le «débat spécial sur l’avenir de la Communauté», des discussions de haut niveau ont porté sur les principales priorités régionales comme «la stabilité politique, la coopération en matière de sécurité et l’intégration économique».
Il ressort des échanges majeurs des dirigeants de cette Communauté, qu’une «Feuille de route» visant à accélérer l’intégration régionale a été adoptée, avec un accent mis sur les projets structurants et la mutualisation des efforts sécuritaires. Pour ce faire, les Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO ont réitéré leur engagement en faveur des objectifs fondateurs de cette Communauté : «paix durable, gouvernance vertueuse et prospérité partagée».
Les discussions cette conférence au sommet s’inscrivaient dans la logique de la clôture solennelle de l’année du cinquantenaire de l’organisation fondée le 28 mai 1975, en dressant notamment «un bilan approfondi des cinquante années d’existence de l’organisation», et en mettant en lumière les acquis significatifs enregistrés dans la marche vers une «CEDEAO des peuples».
Les travaux de la conférence ont également permis d’opérer une réflexion de fond sur l’avenir de la Communauté, «à la lumière des défis mondiaux actuels et de leur impact sur la ‘Vision 2050’ de la CEDEAO, laquelle ambitionne de promouvoir une prospérité partagée», ont rappelé les dirigeants ouest-africains.
Des mesures concrètes ont par ailleurs été évoquées durant ces travaux et consistent à «désenclaver les zones marginalisées, impulser un développement transformateur et réduire de 25% les taxes sur les billets d’avion, afin de stimuler le tourisme régional et la mobilité intra-communautaire», a précisé la Commission de l’organisation qui projette un «véritable marché unique dans la CEDEAO, l’amélioration de la coordination fiscale et la promotion de la stabilité macroéconomique».
