Environ 1 200 dirigeants d’entreprises réunis à la conférence « Rio +20 » au Brésil ont adopté hier lundi 150 engagements en faveur de l’environnement. Leurs activités de production doivent dorénavant accorder une plus grande place à l’efficacité énergétique et à la reforestation, et avoir une plus faible empreinte carbone.
Parmi les sociétés à avoir pris des engagements figurent de grandes multinationales. 45 de leurs PDG, parmi lesquels ceux de Coca-Cola, Nestlé ou encore Shell, ont promis de faire de l’eau une priorité stratégique. La veille, Microsoft avait pour sa part annoncé un plan d’action qui devrait lui permettre de réduire à zéro ses émissions de gaz carbonique dans ses serveurs et ses laboratoires. Plusieurs autres grandes entreprises ont suivi cet exemple. Nike a décidé d’ici 2020 de ne plus rejeter de produits chimiques dangereux dans toute sa chaîne de production. A la même échéance 2020, ArcelorMittal, le premier producteur mondial d’acier, a promis que ses émissions de gaz carbonique seraient de 8% inférieures à celles de 2007. La société publique d’électricité d’Afrique du sud Eskom et l’américain Duke Energy ont annoncé leur participation au programme de développement des réseaux électriques en Afrique et dans d’auter pays pauvres. Cela pour permettre à 500 millions de personnes d’avoir accès à l’électricité.
Bien que tous ces engagements soient délimités dans le temps et mesurables, ils n’ont cependant pas réussi à rassurer les défenseurs de l’environnement, telle que l’ONG Greenpeace. Bon nombre d’entre eux ont accusé les grandes sociétés de profiter de l’occasion pour mener une vaste campagne marketing.