Suite à des rumeurs sur le décès du leader de la Corée du Nord, Kim Jong-un son conseiller spécial à la sécurité nationale, Moon Chung-in a déclaré hier dimanche à la chaîne de télévision américaine «CNN», que Kim Jong-un «est vivant et en bonne santé».
Selon le conseiller sud-coréen, Kim Jong-un séjournerait depuis le 13 avril à Wonsan, une station balnéaire dans l’est du pays et «aucune action suspecte n’a jusqu’à présent été détectée».
Cela fait deux semaines que le dictateur nord-coréen est aux abonnés absents, la dernière communication officielle à Pyongyang sur ses déplacements remonte au 11 avril. Il n’a même pas été vu aux cérémonies organisées le 15 avril pour l’anniversaire de son grand-père Kim Il-sung, fondateur de la République populaire démocratique de Corée.
Cette éclipse inhabituelle a suscité de nombreuses questions et des rumeurs sur la santé et la succession de ce chef d’Etat, fumeur invétéré, obèse et diabétique.
Plusieurs médias américains et sud-coréens ont rapporté mardi dernier que Kim Jong-un se trouvait dans un état grave après une opération cardiovasculaire, des informations aussitôt mises en doute dans les cercles officiels à Pékin et à Séoul.
Samedi, une source chinoise relayée par un média de Hong Kong affirmait même qu’il était mort, et l’agence Reuters révélait que la Chine avait envoyé une équipe d’experts médicaux auprès de Kim Jong-un.
Hier dimanche, une rumeur affirmait que Kim Jong-un serait en quarantaine puisque l’un de ses gardes du corps aurait été testé positif au Covid-19.
Toutes ces inquiétudes portent autant sur la santé du leader nord-coréen que sur des questions très stratégiques telles que sur celle de la personne qui lui succèderait en cas de décès, et donc aurait le doigt sur les armements nucléaires nord-coréens.