Toutes les crises (institutionnelle, économique, sanitaire…) n’ont pas dissuadé la nomenklatura qui dirige l’Algérie à renoncer à ses ambitions de balkaniser le Sahara marocain en faisant de ce dossier une priorité absolue de sa politique extérieure.
La question du Sahara est devenue une obsession quotidienne pour les dirigeants du régime vert-kaki et les médias algériens qui s’obstinent par tous les moyens, à défendre les causes perdues du Front Polisario que le pouvoir algérien a crée de toutes pièces à l’époque du défunt président Houari Boumediene.
Dans cette interminable bataille, la diplomatie marocaine a fini par prendre le dessus face à sa rivale algérienne sur l’échiquier international, aussi bien aux Nations Unies qu’en Europe occidentale et tout récemment en Afrique.
Dans une analyse sur la question du Sahara marocain et la paix dans la région, l’expert et universitaire salvadorien, Napoleón Campos a récemment mis en avant l’isolement de l’Algérie sur la scène internationale dans son appui au Polisario et à ses thèses séparatistes éculées.
Dans son analyse, il assure que l’actuel «régime algérien ne constitue pas un interlocuteur valable ou légitime» pour parvenir à un règlement de ce conflit, ajoutant que l’Algérie «pourra être un acteur indispensable aux négociations» qu’avec l’avènement d’«un nouveau gouvernement démocratique et respectueux des engagements et traités internationaux».
Citant «la décadence morale et politique des anciennes guérillas de l’Amérique Centrale», le chercheur salvadorien estime que «l’heure est à la décadence du front Polisario à Tindouf, en Algérie, qui connait une déstabilisation en raison de la corruption qui y règne en maître absolu, du manque de démocratie dans les camps et de la soumission au pouvoir en Algérie”.
Et Napoleón Campos de rappeler qu’aucune résolution du Conseil de sécurité ou de l’Assemblée générale de l’ONU ne reconnaît au Front Polisario le statut de «représentant légitime» des populations sahraouies et encore moins, la chimérique république sahraouie «RASD» en tant qu’Etat souverain.
Les dirigeants algériens ont fait du voisin marocain leur adversaire numéro «Un» dans le seul but de détourner l’opinion publique des graves crises que traverse depuis des années l’Algérie. Mais cette supercherie qui tire ses racines de l’époque de la guerre froide, ne convainc plus beaucoup de monde.