Un missile s’est abattu au cours de la nuit de dimanche à lundi, non loin de l’aéroport de la capitale irakienne, Bagdad, où sont déployés des militaires américains, a révélé un responsable des services de sécurité irakiens, précisant qu’il s’agit de la deuxième attaque visant des intérêts américains en l’espace de 24 heures.
En revanche, les forces armées irakiennes ont déclaré lundi matin qu’aucune roquette n’avait été tirée dans la nuit du dimanche à lundi, mettant en doute les propos tenus devant la presse, par le responsable sécuritaire irakien qui a même précisé que le projectile a atterri au sol sans exploser.
Les pro-Téhéran sont souvent accusés d’être à l’origine de ces frappes, qui n’ont jamais été revendiquées par des mouvements connus.
Par ailleurs, de fortes déflagrations étaient perceptibles dimanche dans la capitale irakienne en raison de tests de C-RAM, le système d’interception des roquettes qui a été mis en place aux alentours de la représentation diplomatique des Etats-Unis à Bagdad.
Cette ambassade a été la cible d’une attaque à la roquette la nuit dernière, a rapporté un officier irakien, ajoutant que les forces irakiennes ont procédé à la saisie de rampes de lancement et de roquettes dirigées vers une base abritant des troupes américaines au nord de Bagdad.
D’après l’armée, 34 attaques ont visé des intérêts américains sur le sol irakien depuis octobre dernier.