Suite à la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle américaine samedi dernier, sa colistière, Kamala Harris, est devenue la première femme noire de l’histoire des Etats-Unis, à accéder au poste de vice-présidente. Le parcours de cette fille d’immigrés est impressionnant à plus d’un titre.
La désormais vice-présidente américaine a dédié son succès à l’ensemble d’une génération de femmes qui ont « ouvert la voie » à son élection. Il sied de signaler que Kamala Harris est également la première femme noire et Américaine d’origine asiatique à devenir la deuxième autorité politique des Etats-Unis. « La première, pas la dernière », a-t-elle posté sur le réseau social Twitter en parallèle à son allocution, juste après l’annonce de l’élection de Joe Biden.
Agée de 55 ans, cette métisse a vu le jour à Oakland, en Californie. Sa mère indienne qui a travaillé dans la recherche sur le cancer du sein et son père jamaïcain qui a notamment enseigné l’économie à l’université de Stanford lui ont offert une enfance aisée, bien qu’ils aient divorcé quand Kamala avait 5 ans.
Cela ne l’a pas empêché d’être formée à la prestigieuse université de Howard à Washington, avant de revenir passer le barreau sur le sol californien. Une fois procureure, Kamala Harris a poursuivi son ascension jusqu’à être élue procureure générale de cet Etat américain et, en 2017, même sénatrice de Californie, fonction qu’elle assume encore présentement.