L’Afrique du Sud, l’Ouzbékistan et la Malaisie se sont associés dans un vaste projet énergétique. Il s’agit de construire une usine de transformation de gaz naturel en carburants liquides.
Les trois pays sont représentés par des sociétés du secteur, l’ouzbèke Ouzbekneftegaz, la sud-africaine Sasol et la Malaisienne Petronas. Ensemble, elles ont formé une co-entreprise du nom d’Uzbekistan GTL (« Gas To Liquid »). Ce dernier acronyme n’est que la vocation de l’usine à construire, laquelle va assurer le passage entre les deux états de la matière.
Cette nouvelle compagnie sera basée dans la périphérie de Karchi, une ville du sud de l’Ouzbékistan. D’après des informations révélées par le Premier ministre ouzbek, Chavkat Mirziaïev, cette industrie pourra traiter un volume de 3,5 milliards de mètres cubes de gaz par an. Cette matière première va donner lieu à la production de gas-oil, de kérosène et de gaz liquéfié, des carburants dont la valeur s’élèvera à 1,5 milliards de dollars américains pour la même période. Ainsi, l’investissement de 4 milliards de dollars américains que nécessite ce chantier se justifie.
De la nouvelle compagnie, Ouzbekneftgaz et Sasol détiennent chacune 44,5 % des parts. Quant à Petronas, elle se contente des 11 % restants. Ce projet est particulièrement important pour l’Ouzbékistan. Malgré ses importantes ressources en gaz naturel, ce pays n’est pas encore auto-suffisant en énergie. C’est un des principaux objectifs que poursuit cette initiative. Par la même occasion, l’Ouzbékistan pourra également diversifier ses sources d’énergie. La construction de l’usine proprement dit débutera en 2013.