La présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen a annoncé hier mardi, la conclusion d’un accord avec la société pharmaceutique américaine Moderna pour fournir à l’UE, jusqu’à 160 millions de doses de vaccin.
C’est le sixième contrat conclu par l’Union européenne avec un laboratoire pharmaceutique dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Moderna avait annoncé la semaine dernière que son candidat vaccin était efficace à 94,5% sur la base de données provisoires, issues d’essais cliniques avancés. Moderna demandera une autorisation de mise sur le marché « dans les prochaines semaines » aux Etats-Unis, où la production a déjà commencé.
La Commission européenne, qui codirige les discussions avec les fabricants de vaccins au nom des Etats membres, avait annoncé en août la conclusion de négociations exploratoires avec Moderna en vue d’un contrat portant sur la fourniture de 80 millions de vaccins, avec une option d’achat pour 80 millions supplémentaires.
Elle avait déjà signé cinq accords de vaccins, avec le suédo-britannique AstraZeneca et l’américain Johnson & Johnson, pour jusqu’à 400 millions de doses auprès de chacun, le duo franco-britannique Sanofi-GSK, jusqu’à 300 millions de doses, le duo américano-germanique Pfizer-BioNtech, jusqu’à 300 millions de doses, et l’allemand CureVac, jusqu’à 405 millions de doses. Ursula von der Leyen a également évoqué un septième contrat de vaccins à venir, sans plus de précision.
Les livraisons ne devraient toutefois intervenir que dans ces vaccins auront prouvé qu’ils sont sûrs et efficaces. La distribution de tout vaccin sera notamment suspendue au feu vert du régulateur, l’Agence européenne des médicaments, EMA. L’Union européenne a évoqué jusqu’ici « début 2021 » pour la disponibilité des premières doses.