Faisant face à une crise migratoire, le chef d’Etat américain, Joe Biden, est accusé de minimiser l’ampleur de l’afflux migratoire à la frontière sud des Etats-Unis et de faire preuve d’opacité.
Fustigé par ses rivaux républicains et également par quelques voix de sa famille politique, le président démocrate traverse une semaine de tous les dangers, au cours de laquelle il donnera jeudi sa première conférence de presse.
«En dépit du refus de votre gouvernement d’admettre qu’il s’agit d’une crise, les Américains commencent à comprendre la gravité de la situation», a déclaré lundi le sénateur républicain, Ted Cruz qui a annoncé qu’il effectuerait au courant de cette semaine, un déplacement en compagnie de 14 homologues, à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Condamnant l’impossibilité pour les médias de descendre sur place, particulièrement dans les centres qui abritent des mineurs isolés, Ted Cruz a accusé Joe Biden de tenter de «cacher la vérité» à son peuple.
Cette crise migratoire est l’occasion pour les Républicains de s’en prendre au 46ème président américain, qui s’est montré irréprochable dans sa gestion de la pandémie du covid-19. En chœur, ses adversaires l’accusent d’être à l’origine d’un appel d’air à la frontière sud.
Par ailleurs, deux sénateurs des deux principaux partis américains, le républicain John Cornyn et la démocrate Kyrsten Sinema, qui représentent le Texas et l’Arizona, soient deux Etats limitrophes du Mexique, ont exceptionnellement signé conjointement un texte appelant Joe Biden à faire un geste fort suite à cette situation.