Le Régulateur national de l’énergie sur le sol sud-africain (Nersa) a validé mardi dernier des licences de production pour trois centrales électriques flottantes controversées devant mettre un terme aux délestages électriques sont devenus monnaie courante dans ce pays.
L’entreprise turque Karpowership, l’un des pionniers de l’exploitation de centrales électriques flottantes sur la planète, avait décroché en mars dernier un appel d’offres de l’exécutif sud-africain visant à mettre en œuvre des projets de conversion de gaz en courant électrique dans trois ports du pays.
Mais, par la suite, le ministère sud-africain de l’Environnement a rejeté la demande de permis de cette société à cause d’inquiétudes pour ce qui est de l’impact environnemental.
Karpowership avait donc fait appel de cette décision et mardi dernier, cette entreprise a obtenu l’accord du Nersa, pour des motifs qui n’ont pas encore été dévoilés.
Les collectifs de protection de l’environnement ont exprimé leurs préoccupations à propos des centrales de Karpowership, qui nécessitent du combustible pour transformer le gaz naturel liquéfié en courant électrique.
D’après les opposants à ce genre de centrale, cette initiative générera des millions de tonnes de dioxyde de carbone dans un pays qui figurait déjà au douzième rang des principaux émetteurs de gaz à effet de serra sur la planète en 2019, d’après Global Carbon Atlas.
Karpowership doit encore réunir bon nombre d’autorisations avant de lancer la construction de ses centrales.