Les participants à un séminaire organisé ce vendredi, à Kinshasa, la capitale de la RDC, ont dénoncé le caractère «illicite, anachronique et injustifié» de l’admission au sein de l’Union africaine (UA), de la pseudo-«rasd», une entité chimérique créée de toutes pièces par le régime algérien.
Les participants à ce séminaire organisé par le Cabinet d’affaires publiques (BM Patners), notamment d’anciens ministres, des hommes politiques, des acteurs associatifs, des journalistes, des économistes et des universitaires, ont unanimement relevé que l’admission de la pseudo « rasd » au sein de l’ancienne organisation de l’unité africaine (OUA) a eu lieu dans un contexte particulier, à une époque où le Continent était en proie à différents courants idéologiques, aujourd’hui obsolètes.
Les intervenants ont de ce fait affirmé que l’expulsion de l’Union Africaine (UA), de la pseudo-« rasd », un groupe de miliciens armés soutenu par l’Algérie, est devenue une « priorité majeure » pour l’Afrique.
Ils ont rappelé que dans une motion soumise à l’UA, 28 pays membres avaient soutenu le retour du Maroc au sein de sa grande famille africaine, et décidé «d’agir en vue de la suspension de la +rasd+ des activités de l’UA et de tous ses organes».
« L’expulsion de la +rasd+ (…) ne doit pas être considérée comme un objectif tabou ou inatteignable», ont-ils insisté, notant que sa réalisation, qui s’inscrit dans «une dynamique où prévalent réalisme et pragmatisme, n’entend pas être une ambition exclusivement marocaine, mais elle doit pousser les États africains à mettre fin aux divisions superflues».
Les experts présents au séminaire ont salué à l’occasion, la décision des États-Unis de reconnaître la pleine et entière souveraineté du Maroc sur son Sahara, ainsi que l’ouverture de près 25 consulats généraux de pays africains à Laâyoune et Dakhla, principales villes du Sahara.
Dans ce contexte, les participants ont mis en avant l’engagement du Maroc dans une politique de coopération sud-sud orientée vers la responsabilité partagée et la solidarité à travers plusieurs initiatives dont l’annulation de la dette de certains pays africains et ce dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant aussi bien stratégique que pragmatique au service du développement, de la paix et de la sécurité en Afrique.
Un séminaire semblable avait été organisé par le Cabinet d’affaires publiques (BM Patners), le samedi 16 octobre 2021 à Dar es-Salam en Tanzanie, sous le thème «L’Union africaine à l’aune de la question du Sahara: comment passer d’une dynamique d’échec à une solution définitive servant l’unité africaine».
Les participants ont grosso modo remis en cause la présence de la chimérique république sahraouie «rasd» au sein de l’organisation panafricaine alors qu’elle n’est pas reconnue par l’ONU ou toute autre organisation continentale ou internationale.