Suite à une moyenne quotidienne de 265.000 nouvelles contaminations au coronavirus, les Etats-Unis étaient confrontés mercredi à une augmentation record du nombre des contaminations au Covid-19 et en grande partie à la nouvelle souche Omicron et suscitant de l’inquiétude pour le système de santé américain en cette période de fêtes de fin d’année.
Pour l’heure, la courbe des hospitalisations ne suit pas la même tendance haussière que celles des infections et les spécialistes sanitaires se montraient optimistes sur fond d’une accumulation d’informations reflétant une moindre sévérité du variant Omicron, la nouvelle souche du Covid-19.
La moyenne sur sept jours des nouvelles contaminations enregistrées au quotidien sur le sol américain a dépassé le précédent pic atteint lors de la troisième vague, en janvier dernier, qui correspondait à environ 252.000 cas, d’après les statistiques de l’université Johns Hopkins datant du mercredi.
«L’augmentation rapide des cas que nous voyons à travers le pays est en grande partie le reflet du variant Omicron exceptionnellement transmissible», a affirmé mercredi lors d’une conférence de presse, la directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), Rochelle Walensky.
Cette nouvelle souche constitue désormais le variant majoritaire du coronavirus sur le sol américain et représentait près de 59 % des nouvelles contaminations au cours de la semaine qui a pris fin le 25 décembre, à en croire les CDC.
D’après la patronne des CDC, la courbe des hospitalisations et des décès demeure néanmoins « relativement » basse jusqu’à présent. «Cela pourrait être dû au fait que les hospitalisations tendent à arriver avec un décalage de deux semaines sur les cas, mais aussi à des indications préliminaires … d’une maladie moins grave avec Omicron », a-t-elle expliqué.