Le président égyptien Mohamed Morsi entame aujourd’hui mardi une visite de trois jours en Chine. L’occasion pour les deux pays de raffermir leurs relations diplomatiques et de sceller des contrats d’investissements.
C’est une première, Mohamed Morsi ne s’étant pas encore rendu hors du monde arabe depuis son élection. Ce n’est donc pas par hasard que le chef d’Etat égyptien a pris la direction de Pékin. Selon des sources officielles, l’Egypte et la Chine vont procéder à la signature de mémorandums portant sur 7 vastes projets. Parmi ceux-ci figure la construction d’une usine de dessalement de l’eau de mer à Marsa Matrouh et l’installation d’une centrale hydroélectrique à Kom Ombo et de 27 silos à grains. C’est le pays du Maghreb qui va abriter toutes ces initiatives. Par ailleurs, d’après la presse égyptienne, M. Morsi va certainement entamer des discussions avec les autorités chinoises compétentes en vue de se doter d’un train à grande vitesse. L’objectif est de relier deux des grandes villes, en l’occurrence, Le Caire et Alexandrie, en 40 petites minutes. Au-delà, cette voie ferrée pourrait se prolonger dans la Haute-Egypte.
Il faut dire que les deux pays entretiennent déjà des relations commerciales assez poussées : en 2011, ils ont atteint 9 milliards de dollars américains d’échanges commerciaux, avec 7,5 milliards pour les exportations chinoises vers l’Egypte et 1,5 milliards pour le flux contraire. A l’issue de cette visite, le président égyptien se rendra en Iran pour prendre part au sommet des Non-Alignés.